Le Roi des Papas

C'est le site du "moa" d'avril, et ce n'est pas un poisson, plutôt un poison pour les parents coincés... car le Roi des Papas, c'est l'anti-conformisme, le pays du pipi-caca tôléré, le royaume du langage cru de l'enfance des doigts dans le nez, des escargots écrasés, de la gadoue et des flaques d'eau où on y saute à pieds joints, dit chanté par un adulte-adolescent, Vincent Malone, avec des personnages, des animaux, des univers... où tout part dans tous les sens sans queue ni tête mais jamais de "tête à queue", et qui nous rappelle le vrai enfant que nous avons été.



Diamètralement opposé au classique Henri Dès (celui qui réapparaît tous les ans pour les fêtes de Noël) dans son costume propre de celui qui rassure avec ses chansons d'horloger suisse ou d'une Anne Silvestre et ses Fabulettes avec fleurs et petits oiseaux pour enfants qui n'en finissent pas de grandir dans leur berceau à la façon de Laurence Pernoud. Vincent Malone c'est un type qui chante (et qui joue), mais préfère "acheter ma liberté d’artiste en venant à 8 heures au bureau. La vie de bureau, ça calme : tu ne fais pas de dépression nerveuse parce que les gens n’achètent pas ton spectacle, tu ne restes pas des heures à te regarder le nombril".

"Les choses évidentes ne me paraissent pas si évidentes. Ce que je trouve intéressant dans la vie, c’est que rien n’est certain. Il y a des choses derrière les choses. Et souvent cela m’amuse de les découvrir. Tu commences par casser un oeuf pour faire une omelette, et tu finis par imaginer l’histoire du tueur de poussins panés."

Alors, prêt pour le grand plongeon de l'insouciance ?